S’il ne fait plus de doute que le réchauffement climatique impacte de nombreux êtres vivants, certains y sont plus sensibles que d’autres. C’est par exemple le cas des reptiles (Diapsides non Oiseaux) dont la température corporelle dépend directement de celle de leur environnement. J'ai étudié de manière expérimentale les conséquences d’un réchauffement de 2°C sur la survie du Lézard vivipare (Zootoca vivipara). J'ai également voulu savoir dans quelle mesure ce reptile présent sur l’ensemble du territoire européen pouvait échapper à cette perturbation en changeant d’aire de répartition ou en modifiant des caractéristiques phénotypiques tels que la couleur, leur préférence thermique ou leur microbiote intestinal. Mes travaux, publiés récemment dans les revues Plos Biology, Ecology Letters et Nature Ecology and Evolution révèlent que des populations de lézards vivipares pourraient souffrir d’une telle élévation de température, et que des perturbations de la flore microbienne pourraient contribuer à des déclins de leur survie. Ils montrent par ailleurs que certains représentants de l’espèce seront capables d’y faire face en migrant vers des régions plus tempérées de leur aire de répartition.
Ce post est un article de vulgarisation que j’ai écrit originalement comme ressource pédagogique à destination des enseignants de collège et lycée. Il a été récemment publié sur le site planet-vie.ens.fr, le voici reproduit.
Ce post est un article de vulgarisation que j’ai écrit originalement comme ressource pédagogique à destination des enseignants de collège et lycée. Il a été récemment publié sur le site planet-vie.ens.fr, le voici reproduit.